Il y a quelques mois, j’ai récupéré une seconde travailleuse chez Emmaüs.
J’en ai déjà une pour la couture, une « plus belle », alors celle-ci va avoir un destin différent.
Depuis quelques semaines, je cherche un truc pour ranger mes pointes, vis, forets…
Les boîtes à outils actuelles sont la plupart du temps en plastique et elles n’ont pas assez de compartiments séparés. Les boîtes à compartiments, elles, ne sont pas vraiment transportables.
La travailleuse me semble idéale…
C’est vrai qu’elle a un côté très féminin, mais surtout très pratique.
Donc, pour celle-ci, j’ai fabriqué des petites cases, à partir d’une planche de médium de 5 mm d’épaisseur. J’ai fixé les cloisons (volontairement découpées de façon à forcer) en dessous par des agrafes murales (à travers le contreplaqué fin) et sur les côtés par des pointes tête homme fines. Au milieu, j’ai utilisé l’agrafeuse murale pour faire les croisillons et les maintenir en attendant que la colle sèche.
Un petit truc : j’ai tracé sur l’agrafeuse un repère qui m’indique l’axe des agrafes, comme ça, après avoir tracé, je suis sûre que l’agrafe va bien là où je veux.
Pour éviter que la peinture s’abime par le frottement, j’ai placé en dessous une rondelle, et j’en ai placé une aussi sous chaque tête de vis.
J’ai aussi raccourci la poignée, afin de diminuer l’encombrement en hauteur, qui ne sert pas à grand chose.
Une travailleuse, à la base, c’est assez austère alors un jaune citron assorti à la caisse à émaux de Briare me semblait judicieux…
Ce coup-ci, je peux emmener tous mes machins! ça tombe bien, mes vacances démarrent!